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© Studio Harcourt
Yves Montand

1921-1991

Italie

Ivo Livi voit le jour en Toscane, le 13 octobre 1921, dans une famille italienne pauvre. Son père fuit l’Italie fasciste, puis sa femme et ses enfants le rejoignent à Marseille en 1924 et acquièrent la nationalité française en 1929. Il commence à chanter dès 1938 mais il faut attendre août 1939 — et son passage triomphal à L’Alcazar — pour que sa carrière commence vraiment. Il prend alors le nom d’Yves Montand. Fuyant les rafles de la cité phocéenne, Yves Montand arrive à Paris en 1944 avec un contrat pour l’ABC. Le succès est immense, au point qu’Édith Piaf en fera sa « vedette américaine » lorsqu’elle se produit au Moulin Rouge en 1945. 

 

À partir de 1947, il ira de triomphe en triomphe comblant des salles telles L’Étoile ou L’Alhambra. Puis, Yves Montand, qui travaille déjà avec Jacques Prévert, s’adjoint les services d’une fine équipe composée notamment de Francis Lemarque, Henri Crolla et Bob Castella. Avec eux, il se rend à La Colombe d’Or, où il rencontre, en 1949, Simone Signoret qui deviendra sa femme en 1951, année où il triomphe, par ailleurs, pour la seconde fois, à L’Étoile dans un show époustouflant. Ensuite, sa carrière s’internationalise : tournée dans les pays du bloc de l’Est entre 1956 et 1957 ; succès phénoménal aux États-Unis entre 1959 et 1961 qui est aussi le temps du tournage du Milliardaire de George Cukor (1960) et de sa rencontre avec Marylin Monroe…

 

Avec Costa-Gavras, il tourne Compartiment tueurs (1965) et devient l'un des acteurs fétiches de Claude Sautet avec qui il tourne trois films. Son engagement politique, déjà perceptible dans ses chansons, à l’instar de sa tournée pour soutenir les réfugiés chiliens et dénoncer le régime de Pinochet, se poursuit au cinéma avec son apparition dans la trilogie de Costa-Gavras dénonçant les extrémismes : Z (1969), L’Aveu (1970), États de siège (1972). Puis les films s’enchaînent : La folie des grandeurs (1971), César et Rosalie (1972), Le choix des armes (1981), Jean de Florette (1985), Manon des Sources (1985), Trois places pour le 26 (1988) et IP5 (1992)… Il revient à la scène en 1968, à L’Olympia où il chante, pour la première, La Bicyclette ; ou bien encore, en 1981, lorsqu’il il sort l’album Montand d'hier et d'aujourd'hui. Pour ses 60 ans, Yves Montand fait son retour à L’Olympia. Dix ans plus tard, alors qu’il réfléchit à un « come-back » à Bercy, il est terrassé par une crise cardiaque. 

 

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